mardi 11 septembre 2012

Justice rendue...



Une cinquantaine de personnes étaient présentes aujourd’hui à Saint Nazaire pour entendre le verdict du tribunal concernant Sylvain FRESNEAU et Clément.
Pour ce dernier, relaxe sur violence sur gendarmes mais 2 mois de prison avec sursis pour refus de prélèvement d’ADN. En tant que citoyen, cela apparait scandaleux car finalement, la justice reconnait qu’il n’a rien fait (il ne « mérite » donc pas d’être génétiquement fiché) et on le condamne parce qu’il refuse d’être fiché. Finalement, dans notre pays de Justice, n’importe qui peut être interpellé et condamné parce qu’il refuse le prélèvement d’ADN.
Pour Sylvain, 1 mois de prison avec sursis (c’est la peine la plus légère) mais au regard des faits, elle nous parait disproportionnée!
A la prochaine manifestation, il faudra se méfier et s’enquérir souvent de la santé des gendarmes… Le Procureur pourrait nous accuser de tenter de  les étouffer en osant respirer le même air qu’eux, non ? Tentative d’étouffement sur gendarmes, cela va chercher dans les combien ?
Bien sûr, Sylvain et son avocat ont fait appel de cette décision de justice.
Ayant grandi dans la banlieue du 93 où la justice a parfois bien du mal à s’exercer, je ne peux m’empêcher de sourire avec incrédulité. Au tribunal de St Nazaire, il semble que personne ne peut sortir tout blanc.
Aujourd’hui, j’ai mal : j’ai mal à ma terre et à ce qu’on veut en faire, j’ai mal à mon pays (qui n’est pas celui de la liberté d’expression), j’ai mal à cette répression sans nom exercée sur les citoyens alors qu'un parti qui se dit si ouvert au dialogue est en place...

1 commentaire:

  1. J'approuve totalement cet article à un détail près: "un parti si ouvert au dialogue est en place". Il aurait mieux valu dire "un parti qui se dit si ouvert au dialogue". Et encore, ça c'était avant les élections et je voudrais rappeler les paroles de quelqu'un de bien placé: Auxiette a dit (O.F 07/09) "les positions peuvent s'exprimer sur le nucléaire comme sur l'aéroport de Notre Dame des Landes, en respectant le principe de solidarité de gestion."

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